samedi 19 février 2011

Orgie

Nos illusions à terre

soudoyées par la folie meurtrière

De nos chers roitelets


Qui se satisfont

des orgies lunaires

et nucléaires


et de nos illusions à terre






RM

lundi 7 février 2011

143 pages, 48 recettes

et Vlan

et Pan

et Paf





deux et deux font trappe

une farce

une face








plaf








RM

lundi 31 janvier 2011

Prière

ô rayons dispendieux de l'astre solaire
inondez nos corps de votre lumière
que nous puissions voir apparaitre
l'âme transparente de nos êtres

défaits

Sous le poids étouffant de nos vies
et par l'humaine condition salis
ô clairs de lune des nuits longues
répandez vos lumières sombres

dans nos cœurs

qu'enfin nous puissions croire
qu'il existe en un lieu un espoir
qui nous porte jusqu'au lendemain
et enveloppe nos piètres destins







RM

mercredi 26 janvier 2011

Sûr

Sûr que tout s'enfuit,
Devant le temps délavé
Et qu'alors tout nait
A d'autres apostrophes

Mais si sûr il est
Que tout s'en fait
C'est que s'emplit
L'hier défait

Sûr que nous, non
Et que l'hermétisme
Mais vous savez,
Que rien ne nait

De rien,
et qu'enfin fuit

le sûr avis
l'opinion fanée

à nos fenêtres




RM

mardi 25 janvier 2011

Mât

Moi Rémi Martin déclare ce jour :

Je suis mort et devant moi gisent les fleurs
De la vie

Je suis absent et en moi gisent les débris
de l'histoire

Je retourne car ma vie dépend
Des moires

Je retarde car la lenteur est la clé de voute
de l'histoire

Je reviens et de nouveau ferais l'éloge
de la vie





RM

samedi 24 avril 2010

Quadrilatère

UN

Je suis mort, et ma voix raisonne dans l'univers

DEUX

Nulle envie, nul désir, je ne connais que le néant et l'absence

TROIS

Ceci et cela me conviens, et tant pis

QUATRE

Voyez, la lumière surgit depuis le ciel, et déborde sous nos peaux.






RM (géomètre)

jeudi 22 avril 2010

verve et vergues

Que n'ai-je déjà commis de nombreux débordements

Sans une once de remords ni même

un brin de pitié

mais cela n'est rien

Car dans le trout tout se dissout

Et se fait tiens

Qu'a cela ne tienne nous n'auront pas de juges

Ni de condamnés

Aux devantures de l'espérance


Aux sons fanés des sociétés anonymes,

de nos artistes plastifiés

que ne suis-je moi-même ankylosé dans une verve anesthésiée

Par le devenir de mon inexistence


Que n'ai-je au risque de me perdre vendu ma verve au plus offrant

que n'ai-je offert mes vergues

A ceux qui voient en moi la figure et l'icône


De ce que sont les morts-vivants,

poètes du néant et du désespoir

petits porteurs du vice et de l'espace des songes



Ha, l'hermétisme,

Ha nos vagabondages anonymes et volages

Ha que n'ai-je déjà fait du chemin,

Sur cette toile de lumière et d'électricité


Ha le tupper-ware, le gaz et le trout


Ha la progression du "rien"


devant les alcools de la littérature






dans les arrières salles et sur les devantures






RM (back soon)