dimanche 4 mai 2008

le net et caetera

sur internet la vie est bien différente, la violence et le mépris sont choses communes quand le respect et le dialogue sont choses compliquées . Les hermétiques, dont je suis le plus prodigue représentant s'opposent radicalement à la démarche qui voudrait faire de nous des citoyens individualistes et des consommateurs vaniteux . Nous pensons que l'art ne nait pas du génie, mais que le génie nait de l'art, et que la beauté, dans son acception la plus large est née avant l'art et lui survivra . Point donc ici de temps perdu en recherches inutiles, nous ne cherchons que les progrès de l'art et en particulier du regard que nous portons sur lui et son histoire . La création doit se libérer du carcan égocentrique qui la caractérise depuis bien longtemps, pourquoi ne pas substituer à l'art de galeries et de fric un art d'expression et de joie . Quel que soit les vecteurs et les moyens l'hermétisme progresse à grands pas, en proposant de mentir pour mieux parler de la vérité, en proposant d'assumer l'absurde pour en faire sourdre le sens, ce sens si lointain et si hermétique que nous trouvons si souvent aux détours de nos instants de vie partagés, dans le bonheur et la joie de la chaleur humaine .

RM

2 commentaires:

Unknown a dit…

Il se peut que la violence réside aussi dans une crispation: une conception du monde pure et bien pensée.
L'homme n'est pas pur, il n'est pas d'être qui ne soit faillible, le monde se goinfre de ses propres travers, il en était ainsi, il en est ainsi, et quelques soient les transformations à venir, il en sera ainsi.
La confrontation d'un esprit qui pense la pureté et l'innocence avec un monde vicié fait d'êtres faillibles qui, même s'ils pensent bien faire, blessent par leur maladresse, ne peut que conduire à un rejet violent de ce monde inconscient mais néanmoins humain.
La sagesse réside dans une conscience humaine et une capacité à contrôler ses actes et ses mots, à les peser, à en prendre la mesure et faire de son mieux pour vivre avec les autres et avec soi sans violence, sans se renier, sans rancune et sans jalousie.
Accepter ses différentes facettes, accepter de devoir se taire, accepter les erreurs d'autrui et reconnaître les siennes, faire un travail du quotidien, accepter les mains qui se tendent sans y voir des pièges, des égoïsmes et des doigts levés. Savoir se préserver de ceux dont la bouche est pleine de miel et le majeur toujours dressé dans le dos. Prendre enseignement des mauvaises rencontres et sans généraliser la malhonnêteté.
Il en va ainsi de celui qui veut vivre sans heurts avec ceux qu'il aime et de ceux qu'il pourrait aimer, en dépit de leurs défauts et pour leurs qualités.

Anonyme a dit…

le dernier message n'est pas de xavier mais de celle dont il uilise l'ordinateur...