une face cachée et l'autre traquée
par de somptueux mystères
et toutes deux poussées dans les abîmes de l'être
devant Dieu et contre les murs adossées
les faces du monde s'emplissent de regards
Et tout travaille à la disparition
de l'homme libre
dans nos mondes d'égalités et d'identité
qui se servent parmi l'immensité
du peut de temps qu'ont les autres.
Point ici d'abcès à crever
mais des baudruches lamentables
comme des jeux d'enfants
une face pour l'autre, et une pour le ciel,
pour qu'enfin jaillissent les cerfs-volants de nos cerveaux
et qu'ils fassent en ritournelles ce que nos corps refusent
les pieds sur l'arrête de l'existence,
et le visage aux cieux offert
une face pour la tristesse
et l'autre pour l'univers
RM
vendredi 12 juin 2009
jeudi 11 juin 2009
trop plein
Et derrière, et devant, les enfants s'agitent
et appellent leur mère
ha, monde divin, divins cœurs
herbes qui survivent aux temps d'orage
et pierres somptueuses
Protéger l'espace qui nous est dû
se faire au creux des étoiles
une place en satin
ha monde divin, divin soleil
s'engaillardir face au ciel
devant l'antre des voleurs
au long des chemins
ha monde divin, divine lumière
Dans la nuit qui se dépose
comme une douceur d'amants
sur le trop plein de l'être
et derrière, et devant,
les enfants s'agitent
et appellent leur mère
RM
et appellent leur mère
ha, monde divin, divins cœurs
herbes qui survivent aux temps d'orage
et pierres somptueuses
Protéger l'espace qui nous est dû
se faire au creux des étoiles
une place en satin
ha monde divin, divin soleil
s'engaillardir face au ciel
devant l'antre des voleurs
au long des chemins
ha monde divin, divine lumière
Dans la nuit qui se dépose
comme une douceur d'amants
sur le trop plein de l'être
et derrière, et devant,
les enfants s'agitent
et appellent leur mère
RM
table
rasée
par le vent et la foudre
dans les creusets de la forme
et pour crever l'abcès
sur les aurores d'un "ad libitum"
table de repas enivrants, surplombée des regards croisés
comme des livres à peine fermés
nos tables de poussière
traquées par l'enfin et le déjà
prises dans des tempêtes de nerfs
et de vin.
nos lois de papier !
sur nos tables vierges
rasées
comme un sacerdoce
à l'éternité
toutes les tables
et celle ici-même
et celle ailleurs
et celles autrefois
rases
RM
par le vent et la foudre
dans les creusets de la forme
et pour crever l'abcès
sur les aurores d'un "ad libitum"
table de repas enivrants, surplombée des regards croisés
comme des livres à peine fermés
nos tables de poussière
traquées par l'enfin et le déjà
prises dans des tempêtes de nerfs
et de vin.
nos lois de papier !
sur nos tables vierges
rasées
comme un sacerdoce
à l'éternité
toutes les tables
et celle ici-même
et celle ailleurs
et celles autrefois
rases
RM
mardi 9 juin 2009
concentration
Depuis les autres étonnés et leurs bouches béantes
Nous sommes aujourd'hui à l'aube
Car le trop plein de nos vies s'en est allé
Comme une bête féroce rassasiée de sang et de lueurs
Quand au temps nouveaux sont sacrifiées les impatients
et les fleurs de l'âme joviale et amusée
Nous nous levons
Dans un nuage de poussière où rien ne transparait
Et face à la terre, encore
Nos mains jointes vers l'obscurité
Depuis toujours, déjà, et enfin
depuis l'aurore qui vit naitre les dieux
Et qui ne s'en n'est pas relevée
Seulement aux orages, divines colères
de l'atmosphère
Puissance du temps et des yeux posés sur l'inconnu
Prêtrise de sacrements devenus faux et piétinés
Du rêve de l'autre qui s'enfuit
Et de ces devant nous, de ces "cogito"
Points virgules !
en anacrouse et pour ce soir encore
Aux foyers de notre histoire qui se déploie
Pour soi la ponctuation, manger sans laisser de restes
et s'en ravir encore rien qu'à y penser
Se nourrir de mots décharnés, osseux et translucides
Pour qu'ils reviennent à nous,
A l'homme du nouveau monde
à ceux du temps passé trop vite
pour les prières qui furent exaucées
Amen
RM
Nous sommes aujourd'hui à l'aube
Car le trop plein de nos vies s'en est allé
Comme une bête féroce rassasiée de sang et de lueurs
Quand au temps nouveaux sont sacrifiées les impatients
et les fleurs de l'âme joviale et amusée
Nous nous levons
Dans un nuage de poussière où rien ne transparait
Et face à la terre, encore
Nos mains jointes vers l'obscurité
Depuis toujours, déjà, et enfin
depuis l'aurore qui vit naitre les dieux
Et qui ne s'en n'est pas relevée
Seulement aux orages, divines colères
de l'atmosphère
Puissance du temps et des yeux posés sur l'inconnu
Prêtrise de sacrements devenus faux et piétinés
Du rêve de l'autre qui s'enfuit
Et de ces devant nous, de ces "cogito"
Points virgules !
en anacrouse et pour ce soir encore
Aux foyers de notre histoire qui se déploie
Pour soi la ponctuation, manger sans laisser de restes
et s'en ravir encore rien qu'à y penser
Se nourrir de mots décharnés, osseux et translucides
Pour qu'ils reviennent à nous,
A l'homme du nouveau monde
à ceux du temps passé trop vite
pour les prières qui furent exaucées
Amen
RM
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