jeudi 22 avril 2010

verve et vergues

Que n'ai-je déjà commis de nombreux débordements

Sans une once de remords ni même

un brin de pitié

mais cela n'est rien

Car dans le trout tout se dissout

Et se fait tiens

Qu'a cela ne tienne nous n'auront pas de juges

Ni de condamnés

Aux devantures de l'espérance


Aux sons fanés des sociétés anonymes,

de nos artistes plastifiés

que ne suis-je moi-même ankylosé dans une verve anesthésiée

Par le devenir de mon inexistence


Que n'ai-je au risque de me perdre vendu ma verve au plus offrant

que n'ai-je offert mes vergues

A ceux qui voient en moi la figure et l'icône


De ce que sont les morts-vivants,

poètes du néant et du désespoir

petits porteurs du vice et de l'espace des songes



Ha, l'hermétisme,

Ha nos vagabondages anonymes et volages

Ha que n'ai-je déjà fait du chemin,

Sur cette toile de lumière et d'électricité


Ha le tupper-ware, le gaz et le trout


Ha la progression du "rien"


devant les alcools de la littérature






dans les arrières salles et sur les devantures






RM (back soon)

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